Le spectre phénotypique associé aux délétions et aux mutations tronquantes de PTCHD1 comprend la déficience intellectuelle et les troubles du spectre autistique.
Article de recherche original par A. Chaudhry et al. (2015)
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Cet article passe en revue les caractéristiques de 23 personnes issues de 16 familles chez lesquelles des modifications génétiques du gène PTCHD1 ont été détectées. Ce gène a été associé aux troubles du spectre autistique (TSA), à la déficience intellectuelle (DI) et à des différences subtiles dans les caractéristiques physiques. Les types de changements signalés dans cet article comprennent les grandes délétions (sections manquantes) et les changements de troncature (plus courts que prévu – pas complètement manquants) qui affectent le PTCHD et d’autres gènes. Le gène PTCHD1 se trouve sur le chromosome X (l’un des chromosomes sexuels qui détermine si une personne est un garçon ou une fille). Les garçons n’ayant qu’un seul chromosome X, ils peuvent être plus touchés que les filles. Les filles ont deux chromosomes X, ce qui leur confère une certaine protection car elles ont toujours un gène PTCHD1 non affecté (fonctionnel) sur l’autre X. Les filles présentant la modification ont tendance à avoir très peu de symptômes (voire aucun), tandis que les garçons présentant la modification peuvent être affectés de manière significative. Contrairement aux autres maladies génétiques incluses dans la recherche Simons Searchlight, la majorité des modifications du gène PTCHD1 identifiées dans cette étude se sont révélées être héréditaires (21 familles héréditaires sur 23), et deux personnes se sont révélées présenter des modifications ne provenant d’aucun parent (de novo). On a constaté que les personnes souffraient d’un faible tonus musculaire (hypotonie), en particulier au niveau des muscles du visage lorsqu’elles étaient bébés, de troubles de la motricité et de l’équilibre et de troubles du comportement (DI ou TSA), notamment de troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Les personnes présentaient des différences mineures dans les traits du visage, notamment un visage long et étroit, un front haut, des paupières gonflées et une lèvre supérieure fine. Aucune différence n’a été signalée en ce qui concerne la structure du cerveau ou les antécédents de crises d’épilepsie. Une femme a été diagnostiquée avec un retard de langage et un TSA. Des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour mieux comprendre les effets des modifications génétiques de PTCHD1 chez les femmes.