Syndrome lié à PACS2
Qu'est-ce que le syndrome lié au PACS2?
Le syndrome lié à PACS2 survient en cas de modification du gène PACS2. Ces changements peuvent empêcher le gène de fonctionner comme il le devrait.
Rôle clé
Le gène PACS2 joue un rôle important dans le cycle de vie des cellules, et il est important pour la communication entre les différentes structures au sein des cellules.
Symptômes
Le gène PACS2 étant important pour de nombreuses parties du corps, certaines personnes peuvent être atteintes :
- Crises d’épilepsie
- Retard de développement
- Handicap intellectuel
- Autisme
- Retard de la marche et de l’élocution
- Faible tonus musculaire
- Malformations cardiaques
- Problèmes génitaux chez les hommes
Quelles sont les causes du syndrome lié au PACS2?
Le syndrome lié au PACS2 est une maladie génétique, ce qui signifie qu’elle est causée par des variantes dans les gènes. Nos gènes contiennent les instructions, ou code, qui indiquent à nos cellules comment croître, se développer et fonctionner. Chaque enfant reçoit deux exemplaires du PACS2 gène : une copie provenant de l’ovule de leur mère et une copie provenant du sperme de leur père. Dans la plupart des cas, les parents transmettent des copies exactes du gène à leur enfant. Mais le processus de création de l’ovule ou du spermatozoïde n’est pas parfait. Une modification du code génétique peut entraîner des problèmes physiques, des problèmes de développement ou les deux.
Parfois, une variante spontanée se produit dans le sperme, l’ovule ou après la fécondation. Lorsqu’une toute nouvelle variante génétique apparaît dans le code génétique, on parle de variante génétique “de novo”. L’enfant est généralement le premier de la famille à présenter la variante génétique.
Les variantes de novo peuvent apparaître dans n’importe quel gène. Nous avons tous des variantes de novo, dont la plupart n’affectent pas notre santé. Mais parce que le PACS2 joue un rôle clé dans le développement, les variantes de novo de ce gène peuvent avoir un effet significatif.
La recherche montre que le syndrome lié à PACS2-est souvent le résultat d’un variant de novo dans le PACS2. Many parents who have had their genes tested do not have the GENE La variante génétique trouvée chez leur enfant atteint du syndrome. Dans certains cas, le PACS2-Le syndrome apparenté est dû au fait que la variante génétique a été transmise par un parent.
Affections autosomiques dominantes
Le syndrome lié à PACS2 est une maladie génétique autosomique dominante. Cela signifie que lorsqu’une personne possède la seule variante dommageable du gène PACS2 ils présenteront probablement des symptômes de PACS2-syndrome lié à l’alcoolisme et à la toxicomanie. Pour une personne atteinte d’un syndrome génétique autosomique dominant, chaque fois qu’elle a un enfant, il y a une 50 pour cent de chance qu’ils transmettent la même variante génétique et une probabilité de 50 % de chances de chances qu’ils ne transmettent pas la même variante génétique.
Enfant présentant une modification génétique du gène PACS2
Pourquoi mon enfant présente-t-il une modification du gène PACS2 ?
Aucun parent n’est à l’origine du syndrome lié au PACS2 de son enfant. Nous le savons parce qu’aucun parent n’a de contrôle sur les modifications génétiques qu’il transmet ou non à ses enfants. Gardez à l’esprit que rien de ce que fait un parent avant ou pendant la grossesse n’est à l’origine de cette situation. Le changement de gène se produit de lui-même et ne peut être prédit ou arrêté.
Quelles sont les chances que d'autres membres de la famille des futurs enfants soient atteints du syndrome lié au PACS2?
Chaque famille est différente. Un généticien ou un conseiller en génétique peut vous donner des conseils sur la probabilité que cela se reproduise dans votre famille.
Le risque d’avoir un autre enfant atteint du syndrome lié au PACS2-dépend des gènes des deux parents biologiques.
- Si aucun des parents biologiques n’a la même variante génétique que celle trouvée chez leur enfant, le risque d’avoir un autre enfant atteint du syndrome est en moyenne de 1 %. Cette probabilité de 1 % est supérieure à celle de la population générale. L’augmentation du risque est due à la très faible probabilité qu’un plus grand nombre d’ovules de la mère ou de spermatozoïdes du père soient porteurs de la même variante génétique.
- Si l’un des parents biologiques présente la même variante génétique que son enfant, le risque d’avoir un autre enfant atteint du syndrome est de 50 %.
Pour le frère ou la sœur sans symptôme d’une personne atteinte du syndrome apparenté au PACS2-le risque pour le frère ou la sœur d’avoir un enfant atteint du syndrome de PACS2-dépend des gènes du frère ou de la sœur et de ceux de leurs parents.
- Si aucun des parents n’a la même variante génétique causant le syndrome lié au PACS2-le frère ou la sœur ne présentant pas de symptômes a un taux de survie de près de 0 % de d’avoir un enfant qui hériterait du syndrome lié à PACS2.-.
- Si l’un des parents biologiques présente la même variante génétique à l’origine du syndrome lié au PACS2-le frère ou la sœur ne présentant pas de symptômes a un taux de survie de 50 pour cent d’avoir la même variante génétique. Si le frère ou la sœur ne présentant pas de symptômes possède la même variante génétique, le risque d’avoir un enfant présentant la variante génétique est de 50 pour cent.
Pour une personne atteinte du syndrome lié au PACS2-le risque d’avoir un enfant atteint de ce syndrome est d’environ 50 %.
Combien de personnes sont atteintes du syndrome lié au PACS2?
En 2024, environ 32 personnes atteintes du syndrome lié au PACS2 ont été décrites dans la recherche médicale.
Les personnes atteintes du syndrome lié au PACS2 ont-elles un aspect différent ?
Les personnes atteintes du syndrome lié au PACS2 peuvent avoir un aspect différent. L’apparence peut varier et peut inclure certaines de ces caractéristiques, mais pas toutes :
- Yeux écarquillés
- Mouvements oculaires incontrôlables
- Lèvre supérieure mince
- Bouche large
- Cinquième doigt courbé
Comment le syndrome lié au PACS2 est-il traité ?
Les scientifiques et les médecins commencent à peine à étudier le syndrome lié au PACS2. À l’heure actuelle, il n’existe aucun médicament conçu pour traiter ce syndrome. Un diagnostic génétique peut aider à décider de la meilleure façon de suivre la maladie et de gérer les thérapies. Les médecins peuvent orienter les patients vers des spécialistes :
- Examens physiques et études du cerveau
- Consultations en génétique
- Études sur le développement et le comportement
- Autres questions, le cas échéant
Un pédiatre, un neurologue ou un psychologue spécialisé dans le développement peut suivre les progrès au fil du temps et apporter son aide :
- Proposez les thérapies appropriées.
Il peut s’agir d’une thérapie physique, professionnelle, orthophonique ou comportementale. - Orienter les plans d’éducation individualisés (PEI).
Les spécialistes conseillent de commencer les thérapies pour le syndrome lié au PACS2 le plus tôt possible, idéalement avant que l’enfant ne commence à aller à l’école.
Si des crises surviennent, consultez un neurologue. Il existe de nombreux types de crises d’épilepsie, et tous ne sont pas faciles à repérer. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter des ressources telles que le site Internet de la Fondation pour l’épilepsie : epilepsy.com/…t-is-epilepsy/seizure-types
Cette section comprend un résumé des informations provenant d’articles publiés qui décrivent 32 personnes présentant des modifications du gène PACS2. Il met en évidence le fait que de nombreuses personnes présentent des symptômes différents. Pour en savoir plus sur les articles, voir la page Sources et références de ce guide.
Troubles du comportement et du développement liés au syndrome PACS2
Apprentissage
La plupart des personnes atteintes du syndrome PACS2-est lié au syndrome avaient un retard de développement ou une déficience intellectuelle. Certaines personnes étaient autistes ou présentaient des caractéristiques de l’autisme.
- 24 personnes sur 28 présentaient un retard de développement ou une déficience intellectuelle (86 pour cent)
- 5 personnes sur 32 étaient atteints d’autisme (16 pour cent)
- 2 personnes sur 15 présentaient des caractéristiques de l’autisme(13 %)
Cerveau
Les retards de parole sont fréquents et les crises d’épilepsie sont le problème médical le plus courant chez les personnes atteintes du syndrome lié au PACS2.-qui surviennent souvent dans les premières semaines ou les premiers mois après la naissance.
- 13 personnes sur 15 personnes présentaient un retard de langage (87 pour cent)
- 32 personnes sur 32 ont eu des crises d’épilepsie(100 %)
Des études ont montré qu’environ la moitié des personnes atteintes du syndrome lié au PACS2-est lié au syndrome ont pu traiter les crises avec du valproate ou du levetiracetam. Il est souvent nécessaire de combiner les médicaments. L’imagerie cérébrale à travers l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a souvent révélé des anomalies de développement.
- 25 personnes sur 32 présentaient des anomalies à l’imagerie cérébrale (78 pour cent)
Autres caractéristiques
Certaines personnes avaient un faible tonus musculaire ou des problèmes de vision. Les problèmes de vision comprenaient, entre autres, la myopie, le strabisme et l’astigmatisme (une imperfection de l’œil qui entraîne une vision floue de loin et de près).
- 13 personnes sur 22 avaient un faible tonus musculaire (59 pour cent)
- 7 personnes sur 22 avaient des problèmes de vue(32 %)
Où puis-je trouver du soutien et des ressources ?
Fondation de recherche PACS2
L’organisation à but non lucratif se consacre à la mise au point du tout premier traitement pour la maladie neurodéveloppementale ultra rare (Development and Epileptic Encephalopathy 66) causée par une mutation du gène PACS2. Nous nous efforçons d’améliorer la qualité de vie des patients concernés et de leurs familles. Nous ancrons nos efforts dans la coopération interdisciplinaire et internationale, en construisant et en renforçant le partenariat patients-scientifiques-cliniciens et en partageant notre expérience avec d’autres fondations de recherche.
Simons Searchlight
Simons Searchlight est un programme de recherche international en ligne qui constitue une base de données d’histoire naturelle, un dépôt biologique et un réseau de ressources de plus de 175 maladies génétiques rares du développement neurologique qui ne cessent de croître.
En rejoignant leur communauté et en partageant vos expériences, vous contribuez à l’enrichissement d’une base de données utilisée par des scientifiques du monde entier pour faire progresser la compréhension de votre maladie génétique.
Grâce à des enquêtes en ligne et à des prélèvements sanguins facultatifs, ils recueillent des informations précieuses qui permettent d’améliorer des vies et de faire progresser la science.
Les familles comme la vôtre sont la clé d’un progrès significatif.
Pour vous inscrire à Simons Searchlight, rendez-vous sur le site web de Simons Searchlight à l’adresse www.simonssearchlight.org et cliquez sur “Join Us” (Rejoignez-nous).
- En savoir plus sur Simons Searchlight : www.simonssearchlight.org/frequently-asked-questions
- Page web deSimons Searchlight avec plus d’informations sur PACS2 : www.simonssearchlight.org/research/what-we-study/pacs2
- Groupe FacebookSimons Searchlight: https://www.facebook.com/groups/670980603960211
Sources et références
- Chou, I. J., Hou, J. Y., Fan, W. L., Tsai, M. H. et Lin, K. L. (2023). Résultats à long terme d’une crise d’épilepsie néonatale due à une mutation du gène PACS2 : Série de cas et revue de la littérature.
Enfants (Bâle), 10
(4), 621. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37189870/ - Mizuno, T., Miyata, R., Hojo, A., Tamura, Y., Nakashima, M., Mizuguchi, T., Matsumoto, N. et Kato, M. (2021). Variations cliniques du syndrome épileptique associées à la variante PACS2.
Cerveau et développement, 43
(2), 343-347. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33243487/ - Olson, H. E., … Thauvin-Robinet, C. (2018). Un variant faux-sens hétérozygote récurrent de novo de PACS2 provoque une encéphalopathie épileptique développementale d’apparition néonatale, une dysmorphie faciale et une dysgénésie cérébelleuse. American Journal of Human Genetics, 103(4), 631. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30290155/